Un souffle de tendresse pour ouvrir la saison


La reprise de la saison est toujours un moment particulier.
Cette année, je l’abordais avec un cœur un peu plus silencieux. Moins d’effervescence, plus de douceur intérieure. Une envie de revenir à l’essentiel.
Et puis, il y a eu eux.
Eugénie et Yacine.
Deux âmes tendres, lumineuses, ensemble depuis 12 ans alors qu’ils n’ont pas encore 30 ans.
Tout au long de la journée, ils n’ont cessé d’être dans la douceur l’un envers l’autre. Ce qui est rare, dans ces journées de mariage souvent chargées en stress. Pas un mot plus haut que l’autre, pas un agacement. Juste de la tendresse, de la complicité, de l’émerveillement pur.
Leur histoire est belle, mais leur énergie l’est encore plus. Candide. Joyeuse. Émerveillée. À chaque instant. Face à leur décor, face à l’un et l’autre, face aux discours vibrants d’amour qui ponctuaient leur journée.
Il y avait comme une grâce ce jour-là.
La météo, d’abord : un soleil radieux sur la région parisienne en plein mois d’avril.
Puis cet endroit qu’ils avaient choisi pour leur cérémonie, où ils avaient imaginé, avec leurs fleuristes, une décoration dans des teintes douces, rosées, mauves.
Et, comme un clin d’œil du destin, un arbre de Judée en pleine floraison se dressait là, au pied duquel tout était prévu.
Un arbre dont les fleurs, aussi éphémères que précieuses, s’assortissaient naturellement aux couleurs de leur journée, et semblaient avoir attendu ce jour précis pour éclore.
Comme si la nature elle-même avait choisi de célébrer leur amour.
Leur first look restera longtemps gravé dans ma mémoire.
Leurs regards émus, leurs larmes discrètes, leur émerveillement sincère de se découvrir.
Comme s’ils se voyaient pour la première fois, après toutes ces années partagées.
Il y avait aussi, en filigrane, la beauté d’une rencontre entre deux histoires, deux cultures.
Autour d’Eugénie et Yacine, deux familles ouvertes, tolérantes, heureuses de partager ensemble cette journée lumineuse.
Cela redonne foi en l’humanité.
Ce jour-là, à travers leur tendresse, leur simplicité, leur émerveillement sincère, j’ai ressenti quelque chose de plus grand que le mariage lui-même.
Comme un rappel silencieux que ce qui compte vraiment est souvent simple, tendre, lumineux.
Ces gestes vrais, ces regards émerveillés, sont devenus pour moi des refuges de sens.
Peut-être est-ce cela, aujourd’hui, que je cherche avant tout : des fragments de vérité, là où l’amour se donne sans artifice.
Commencer ma saison auprès d’eux a été une bénédiction silencieuse.
Un souffle de gratitude.
Un rappel que ce métier, avant tout, est une histoire de lumière intérieure.
Alors juste… merci.
Merci Sarah pour ces mots qui reflètent si bien ce que j'ai moi même ressenti durant cette très belle journée.
Merci à vous pour votre accueil et votre bienveillance. Ce fut un véritable honneur de vous accompagner durant cette magnifique journée.